2008/10/21
Duela bi urte, Céline Mounole, Maddi Oihenart, Kattalin Indaburu eta Philippe Albor, euskal kantari eta musikariek osatu zuten Iruska taldeak parte hartu zuen Ohizko Polifonien Nazioarteko Topagune batean, Tbilissi eta beste Georgiako eskualde batzuetan kontzertuak eskainiz.
Egun, Euskal kultur erakundeak Mzetamze taldea, emazte kantari talde zoragarria, errezibituko du Euskal Herrian, hainbat kontzertu eta ekitaldirentzat (ikus programa eta taldearen aurkezpena).
Kontzertuak emaiteaz gain, egonaldi artistiko bat eginen du talde honek Heletan bi egunez. (Traboules Konpainiaren laguntzarekin).
Hor, Iruska taldeko hiru kantariek berenganatuko dute Georgiako polifonien berezitasuna; halaber, Mzetamze taldeak euskal errepertorioa landuko du karia hortarat.
Nork: Pantxoa Etchegoin.2008/10/21
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2008/10/20
Il y a deux ans, le
groupe basque
Iruska composé de Céline Mounole, Maddi Oihenart et
Kattalin Indaburu et Philippe Albor
participait au Symposium
international des polyphonies traditionnelles à Tbilissi. Il donna cinq concerts dans la capitale géorgienne ainsi que dans d’autres régions de Géorgie.
A l'initiative de l'Institut culturel
basque c'est au tour du groupe de chanteuses géorgiennes Mzetamze de venir à la rencontre du public et des artistes basques.
Mzetamze se produira lors de plusieurs concerts et participera à une résidence d’échanges artistiques (en partenariat
avec la Cie traboules) qui aura lieu à Hélette pendant deux jours avec le groupe Iruska qui travaille lui même sur la spécificité
de la polyphonie géorgienne. Parallèlement, le groupe Mzetamze
fera une approche du répertoire traditionnel basque avec les trois chanteuses
basques qui se retrouveront ensemble à cette occasion.
Nork: Pantxoa Etchegoin.2008/10/20
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2006/09/30
Nos représentants en Géorgie auront eu l’occasion d’entendre les superbes voix de l’Ensemble Marani à Tbilissi.
Marani est l’émanation d’une association basée à Paris et se consacrant
à l’étude et à la promotion de la musique traditionnelle de Géorgie.
C’est d’ailleurs grâce au stage suivi en Pays Basque avec deux
animateurs de cette association, Frank Kane et Craig Schaffer, que
Maddi Oihenart, Céline Mounole et Kattalin Indaburu ont pu s’initier
aux techniques vocales complexes des polyphonie géorgiennes.
Constitué essentiellement de non-géorgiens, l’Ensemble, qui constitue
une référence du chant géorgien en Europe, a dû trouver sa propre façon
d’aborder la musique géorgienne aux tonalités si particulières. Le
système de notation occidental ne permettant pas de la représenter
fidèlement, l’écoute attentive des enregistrements et des chanteurs
eux-mêmes a primé. En suivant les conseils de ces derniers, Marani
développe sa propre technique et fait écho à la tradition géorgienne où
les chants se transmettent oralement de père en fils.
La majeure partie du répertoire de l’Ensemble Marani est constituée de chants a cappella chantés par des hommes.
L’Ensemble se rend régulièrement en Géorgie pour mieux connaître le
pays. Aller dans des villages reculés à la rencontre des chanteurs et
tout particulièrement des « anciens », héritiers de tout un savoir, a
permis à ses membres de collecter et d’apprendre des chants qui
n’avaient jamais été enregistrés.
Nork: Frank Suarez.2006/09/30
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2006/09/29
Hain urrun eta bizkitartean hain hurbil : Georgiako
jendea maitagarria, idekia eta kuriosa da ; edozein haize txarren kontra (eta
ez dituzte zorigaitzak eskas !), beti bizitzeko eta partikatzeko nahia
bihotzetik bihotzetara helarazten dute. Hunkigarria, zinez.
La Géorgie est un long voyage mouvementé...
Partis à 8 heures du matin de Tbilissi, nous voici cheminant
vers l'ouest du pays, pour visiter une très belle ville : Kutaisi. 4h30 de
voyage en autobus à travers de longues plaines arides, longeant des petites
rivières comme Rikotula et Dzirula, avec, de temps en temps, des vaches, des
poules et des cochons qui traversent la route. Nous découvrons de jolis
villages: Mtsrheta, capitale de la Géorgie jusqu'au 5ème siècle et classée
Ville Musée par l'Unesco, Kanda, ou encore Gori, vieille ville industrielle où
est né Staline !
Les routes sont très souvent abîmées et de gros chantiers de
réfection sont en cours. Çà et là on aperçoit des baraquements où les habitants
vendent des fruits et de la viande. Il y a des endroits assez pauvres où les
gens vivent dans des bungalows minuscules.
Mais ce voyage en vaut la peine : nous avons visité à
Kutaisi un très beau monastère, nommé Gelati. Construit en 1106 par le Roi
Saint David il s’élève près de deux églises, St Georges et St Nicolas, et
d’une ancienne académie où sept disciplines, dont la géométrie, la philosophie,
la musique et les mathématiques étaient encore enseignées jusqu'au 19ème
siècle.
De là, une vue imprenable sur une grande vallée et la
rivière Tsqaltsitela…
Selon la légende, des argonautes grecs venaient ici jadis
pour chercher la légendaire Toison d'or au dessus de ses eaux.
Nous n'avons pas trouvé de Toison d'or, mais bien des coeurs
en or, avec une joie de vivre exceptionnelle, de profondes voix polyphoniques
qui jaillissent de toute part autour d'un repas ou dans la rue, des géorgiens
et géorgiennes qui veulent nous faire partager leur sens de la fête et de la
convivialité.
Nork: Pantxoa ETCHEGOIN.2006/09/29
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2006/09/28
Georgiako piaiak segitzen du, eta egun guziz Georgiarren
bizimoldea, pentsamoldea, ahantzi gabe musika, piska bat gehiago deskubritzen
dugu. Arras untsa errezebituak gira joaiten giren leku guzietarat, beren
dantzak, kantuak, jakiak, arnoak ezagutarazten dauzkute.
Asteazkenean Tbilisiko polifonia sinposiumean parte hartu
dugu. Bertan kantatu dute atzerriko baita Georgiako talde batzuek. Momentu
xoragarriak pasatu ditugu zinez. Georgiako eskualde desberdinetako taldeak
entzun ditugu, baita adin desberdinetakoak ere. Xahar ala gazte denek beren
herriaren tradizioa kantatu dute baita dantzatu ere.
Bainan ez da uste izan behar talde famatuek baizik ez
dituztela ezagutzen doinu xaharrak eta jotzen bertako musika tresnak. Hemen
egun guziz ikusten duguna da kultura bat bizirik dena, ahoz aho etxen,
karrikan, mahain inguruan transmititzen dena.
Kantari bakotxa etxe batean errezebituak gira, eta denek
ikusi ditugu familietako haurrak, nerabeak, aitamekin batean kantu xaharrak
polifonian kantatzen, horietarik batek txonguri edo panduri soka tresnak jotzen
duela.
Georgiarrek ainitz aipatzen dauzkute beren herriak pairatu
dituen gorabeherak eta dudarik gabe bertakoen ikusmoldea entzutea baino gauza
hobeagorik ez da.
Azkenik, esplikatu daukute berentzat balore inportanteenak
direla amaherria, eta hizkuntza. Horregatik gure ama Euskal Herria eta euskara
aipatzen ditugularik identifikatuak senditzen dira. Eta ene ustez hortik hasten
da elgar ulertzea...
Nork: Céline Mounole.2006/09/28
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2006/09/28
Notre voyage en Géorgie se poursuit et chaque jour nous dévoile un peu plus la manière de vivre et de penser des géorgiens et la richesse de leur musique. L’accueil n’est pas ici un vain mot : où que nous allions les géorgiens nous invitent à partager leurs danses, leurs chants, leurs mets sans oublier leurs vins !
Mercredi nous avons participé au Symposium de Tbilissi avec des groupes locaux mais aussi étrangers. Ce fut vraiment un moment inoubliable. Nous y avons entendu des artistes venant de toutes les provinces de Géorgie et mêlant plusieurs générations. Jeunes et moins jeunes ont interprété avec la même ferveur des extraits du répertoire de chants et de danses traditionnels géorgien.
Mais il ne faut pas croire que les ensembles réputés sont les seuls à jouer d’instruments traditionnels et à interpréter des airs d’antan. Ce que nous ressentons ici, c’est une culture qui se vit au quotidien, qui se transmet de bouche à oreille, à la maison, dans la rue, autour d’une table…
Nous qui sommes logés dans des familles, nous avons tous été témoins de ces moments de chants où parents et enfants se retrouvent pour chanter des polyphonies traditionnelles accompagnées par les cordes d’un txonguri ou d’un panduri.
Les géorgiens nous parlent beaucoup des difficultés dont a souffert leur pays. Un témoignage dont la valeur est sans pareille. Ils nous ont confié que pour eux les valeurs essentielles résident dans la mère-patrie et dans la langue géorgienne. En cela se sentent-ils proches de nous lorsque nous évoquons le Pays Basque et sa langue, l’euskara.
De là découle pour moi la compréhension mutuelle…
Nork: Céline Mounole.2006/09/28
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2006/09/27
Gamarjoba, egun on,
Astearte hau Tbilissiko kontserbatorioan iragan dut, munduan zehar herritarrek eta kantariek emaiten dituzten polifonia desberdinen inguruko mintzaldietan parte hartuz.Des polyrythmies et polyphonies en Afrique subsaharienne, de l'origine des chants avec refrain tumba en Lituanie, jusqu'aux traditions musicales du peuple wagogo de Tanzanie, en passant par le chant klapa de Croatie ou le trallalero en Italie : la journée de mardi a été très studieuse. Même si certaines interventions étaient très ardues de par le thème traité, la plupart étaient agrémentées de chants et de musiques, ce qui rendait les conférences beaucoup plus vivantes.
Plus de 60 ethnomusicologues et enseignants du monde entier participent à ce symposium des polyphonies traditionnelles à Tbilissi. J’ai moi-même apporté mon témoignage sur le chant basque en évoquant notre programme Kantuketan.
Mais autour des belles paroles, il y a toujours le chant en Géorgie, n’ importe où, n’importe quand. « C’est une maladie d’ici », me dit en riant une jeune pianiste georgienne.
En effet, hier soir, j’ai entendu pendant une heure des chanteuses et chanteurs venus de différentes régions essentiellement de zones montagneuses. Tous amateurs : beaucoup membres d’une même famille, habillés de costumes traditionnels. Une merveille de les écouter chanter, avec des techniques vocales et des instruments surprenants : pandouri, chianuri, changi,…
Et comme si cela ne suffisait pas, en dehors du conservatoire, après le concert, un groupe d’une quinzaine de personnes (canadiens, australiens, géorgiens) s’est remis à chanter des polyphonies… une vraie communion, …c’était un bon Temesta pour aller se coucher !
Nork: Pantxoa ETCHEGOIN.2006/09/27
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2006/09/26
Nous sommes arrivés à l’aéroport de Tbilissi vers
18 :00 après avoir survolé les paysages montagneux et steppiques de la
Géorgie. Ici beaucoup de sommets atteignent 5000 mètres.
L’aéroport de Tbilissi est relativement froid et austère à
l’image des contrôles que la police des airs et des frontières effectue
méthodiquement.
La réception chaleureuse de notre comité d’accueil et de
notre guide Shalva nous fait vite oublier ces tracasseries administratives. Nos
premiers échanges dans un anglais hésitant sont l’occasion des premiers fous
rires en compagnie de nos hôtes au caractère visiblement jovial !
De l’aéroport nous nous dirigeons vers le centre ville de
Tbilissi. Les paysages alentours sont noyés dans la brume d’automne.
La
capitale géorgienne semble être une ville très culturelle. La Géorgie a subi de nombreuses invasions de par le passé
mais est restée attachée à sa religion orthodoxe propre, à sa langue (même si
l’anglais s’impose de plus en plus) et à ses polyphonies.
Le Symposium des polyphonies traditionnelles géorgiennes
vient justement d’ouvrir ses portes. C’est pour nous l’occasion de
retrouvailles avec Nato Zumbadze, qui séjourna en 1999 au Pays Basque avec l’ensemble
féminin qu’elle dirige : Mzetamze. Elle nous confiera ne pas avoir oublié
la beauté des montagnes basques et le charme de Donostia…
A trois puis quatre voix un groupe polyphonique s’improvise
au cours d’un banquet où ne manquent ni vins ni toasts. Le séjour ne pouvait
pas mieux commencer.
Demain les chants basques résonneront dans Tbilissi. Nos
chanteuses feront en effet leur entrée dans le symposium.
Nork: Pantxoa ETCHEGOIN.2006/09/26
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2006/09/25 08:01:04.039 GMT+1
Le week-end dernier, Maddi Oihenart, Céline Mounole et
Kattalin Indaburu ont enthousiasmé le public à la Luna Negra de Bayonne et à la
chapelle des Franciscains de St Palais (voir la vidéo).
Elles sont depuis hier à Tbilissi en Géorgie pour
participer au 3e Symposium International des Polyphonies
Géorgiennes, accompagnées du musicien Philippe Albor et de Pantxoa Etchegoin
qui y présentera une conférence consacrée à l’univers du chant basque.
Nos représentants du Pays Basque vont y croiser chercheurs
et chanteurs venus du monde entier et retrouveront bien sûr les meilleurs
chœurs géorgiens du pays ainsi que les plus grands spécialistes des polyphonies
nationales. De quoi en prendre plein les yeux et les oreilles....
De plus, les géorgiens se plaisent à rappeler que ce petit
pays du Caucase est le plus beau du monde selon une ancienne légende......En
effet, Dieu ayant effectué le partage du monde entre tous les peuples, les
géorgiens arrivèrent en retard et lui demandèrent où se trouvaient leurs terres.
Dieu leur répondit que la distribution terminée, il ne leur revenait plus rien.
Les géorgiens se mirent alors à chanter et à danser jusqu’à ce que Dieu,
séduit, leur dit : « Je m’étais réservé le plus bel endroit de
la Terre mais je veux bien vous le donner et j’irai alors vivre dans les
cieux...»
On peut être sûr alors que nos cinq voyageurs auront des
histoires à nous raconter depuis le « plus beau pays du monde »...
Nork: Frank Suarez.2006/09/25 08:01:04.039 GMT+1
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